Cette élégante barbière en placage acajou et placage d’acajou de la fin du XVIII ème siècle repose sur quatre pieds fuselés à roulettes et ouvre par trois tiroirs en façade. La niche à plateau de marbre bleu turquin, encadré de colonnes cannelées est surmonté de deux tiroirs latéraux et d’un marbre coulissant à cuvette qui laisse découvrir un miroir coulissant sur crémaillère et pivotant encadré de filet d’ébène et de laiton.
Apparut sous Louis XVI ce style de barbière est un meuble de toilette destiné à placer le broc et la cuvette en porcelaine pour la toilette de l’homme qui se tient debout, puis à être rangée dans la niche.
C’est un meuble d’une qualité remarquable de part la fabrication et le choix des bois. Les montants sont composé d’une seule pièce d’acajou massif du pied à la colonne. Elle est ornementé de moulures bois/laiton et de filet de laiton et d’ébène. Les tiroirs son plaqués d’un très joli acajou moiré et les serrures sont à trèfle, ce qui est un gage de qualité.
Les tiroirs sont composé de bois de santal et les panneaux arrière et bas du miroir sont en cèdre. Comme le cite Ulrich LEBEN dans son ouvrage sur Molitor » La plus récente nouveauté dans le domaine de la futilité est la découverte du bois de Santal, avec lequel les ébénistes confectionnent une multitude de ravissant et précieuses frivolités, qui recueillent depuis quelques mois un grand succès auprès du public « . (1789 Journal des Luxus). En effet le cèdre et le bois de santal ont la propriété de diffusé une agréable odeurs lorsqu’ils sont tout juste travaillé.
La restauration à constipée à recollé l’ensemble des filet laiton/ébène ainsi qu’a comblé les manques de ceux ci. La totalité des moulure bois laiton arrière avant disparurent, il à donc faut les restitués. Quelques greffes d’acajou massif sur les pieds, des greffes de chêne sur les joues de rainure du sytème de coulissant du marbre et le recollage des panneaux, des assemblages ont été le plus gros du travail.
Un nettoyage de la couche de cire qui recouvrait le meuble à l’aide d’un décapant adapté à la restauration de mobilier à permit de conserver le « fond ». Puis plusieurs couches de vernis au tampon incolore on permis de redonner tout sa profondeur et son éclat à l’acajou. Les bronzes ont été déposés et redorés pour les plus abimées. Puis le caisson supérieur à été recollé après vernissage et les marbres recollé .
après restauration fond en cedre après restauration après restauration après restauration vernis au tampon après restauration côté gauche après restauration après restauration pied avec sa roulette après restauration
Pour voir les restaurations précédentes : https://ebenisterie-mathieuvath.fr/en-ce-moment-a-latelier/