Restauration d’une commode provinciale d’époque Louis XVI. Bâtie de résineux et de chêne, et plaquée de bois de violette, de bois de rose, d’érable sycomore, de buis, d’ébène et d’érable teinté. En son centre ce trouve une scène bucolique représentant entre deux arbres, une partie de cartes entre deux femmes et un homme en spectateur. En fond on aperçoit une maison et une église. Le tout est encadré d’un médaillon de fleurs gravé et colorées à la cire noir et rouge. Les deux tiroirs du bas sont encadrés d’une frise représentant un ruban enroulé avec les mêmes fleurs gravées. Le tiroir du haut est quant à lui plaqué de fausses cannelures de buis et d’ébène.
Constat d’état
La structure était fortement dégradée. Les assemblages étaient tous décollé, et la commode n’avait plus aucune stabilité. Les panneaux des côtés étaient décollés et désolidarisés des pieds. Les colles des placages étaient fortement déshydratées et il y avait quelques manques. Les fonds de dessus, dessous, arrières et intermédiaires avaient été changé par du contreplaqué.
La restauration
Afin de changer les éléments de contreplaqué par des pièces en sapin neuf la commode a dû être démontée. Opération assez simple, les assemblages étant en mauvais état, tenons cassé joue de tenon éclatée, etc. L’ensemble des fonds en contreplaqué ont donc été restitué dans du sapin oxydé et mis en teinte en surface mais restant neuf avec des traces d’outils mécaniques afin que ceux-ci soient facilement datables en contre parement.
Les côtés ont été recollé et l’ensemble des surfaces plaquées ont été réhydratée par infiltration de colle sous vide. Les greffes de placages ont été réalisée avec du placage scié, raclé, poncé et mis à la bonne épaisseur en contre parement avant collage à la colle de mammifère.
L’ancien vernis a ensuite été légèrement alléger puis repris à la ponce et à l’alcool. Puis un vernis au tampon incolore a été appliqué. Les bronzes ont été nettoyés par jet de vapeur d’eau.
Por el trabajo tradicional