Pour bien commencer cette nouvelle année je vous présente mon nouveau projet.
Je me lance dans la réalisation d’une copie de ce coffret attribué à André Charles Boulle. Ce travail, vous pourrez le suivre et même venir le voir, car il sera mon principal sujet de découpe au chevalet de marqueteur lors des différents salons et événements de ces prochaines années. Et oui, je parle bien de plusieurs années car c’est un travail extrêmement chronophage.
Mais pour commencer il m’a fallu trouver et choisir les différentes essences qui composent la marqueterie de ce coffret. Le fond est normalement en ébène du Mozambique. Mais lorsque je suis allé acheter le bois il n’y avait pas de feuilles de qualité suffisante, je me suis donc rabattu sur du Présiosa. Un bois également utilisé au XVIIe siècle mais beaucoup moins foncé. Les autres essences sont : de l’érable, du poirier, du citronnier, du satiné, du padouk, de l’acajou, de l’ébène, de l’amarante, du bois de violette, du bois de rose, et du buis (fabrication maison).
Pour le vert et le bleu, je n’ai pas eu d’autre choix que de les réaliser moi même en teintant de l’érable sycomore. La plus grande difficulté a été de faire pénétrer la teinte à cœur. Dans de placage tranché c’est assez facile, mais dans du placage scié c’est nettement plus compliqué. J’ai donc opté pour la technique de l’étuve en me servant d’une cocotte minute.
J’ai donc fait trois différents verts : du plus clair au plus foncé et un bleu pour les oiseaux.
Après avoir défini les dimensions du coffret, j’ai décidé que le mien sera un tout petit peu plus petit que l’original. J’ai repris les relevés pris sur l’original pour les adapter à mes dimensions.
Ensuite, j’ai découpé et collé chaque pièce du dessin sur les différents placages en fonction de la couleur souhaitée.
La suite vous l’avez déjà vue avec la marqueterie de l’armoire à outils.
La technique de marqueterie utilisée est celle de la découpe éléments par éléments au chevalet de marqueteur.